Going Underground, american punk 1979-1992, George Hurchalla, chronique Marc Savlov, Rock & Roll Books, The Austin Chronicle, juin 2006

GOING UNDERGROUND – american punk 1979-1992
GEORGE HURCHALLA

Edition française de GOING UNDERGROUND

par Marc Savlov, The Austin Chronicle, Rock & Roll Books, 2 juin 2006

(Chronique traduite de l’anglais par Paul Vincent)

« Hurchalla a visé juste en utilisant la photo de couverture prise par Dixon Coulbourn, du zine Idle Time,  représentant Randy « Biscuit » Turner, anciennement des Big Boys et aussi de cette terre, dans une attitude punk rock enflammée et faisant penser à Johnny Cash. Cette seconde édition est dédiée à ces deux icônes du punk d’Austin – donnant sans doute maintenant des concerts à travers l’immensément grand ouvert dans un fourgon Econoline avec Will Shatter, Joe Strummer et d’autres – et le livre inclut un chapitre additionnel sur la scène d’Austin/Texas d’une valeur inestimable, aussi historiquement parlant (le malentendu perpétuel entre les Big Boys et les Bad Brains homophobes de Washington DC est lourd de menace) et en tant que regard en arrière vraiment pas tout rose (le n° 6 de Maximum RocknRoll sous-titrant ironiquement en couverture : ‘Les Dicks : Un groupe de pédés cocos !?’). En essayant d’incarner l’intégralité du punk rock américain, même avec la date butoir approximative de 1992 à laquelle Hurchalla clôture judicieusement cet approfondi regard sur le passé ; le quotidien du garçon d’écurie des douze travaux d’Hercule semble franchement fun, fun, fun. Néanmoins, le travail fourni par Hurchalla est impressionnant, étant donné la nature plutôt réduite et fragmentée régionalement du hardcore américain dans les années ’80, bien avant que le Web permette le développement d’une véritable planète punk. En faisant un tour d’horizon de l’époque des eighties, cette dernière s’insinue partout sans toujours porter entièrement témoignage de sa bienvenue. Pour paraphraser les Butthole Surfers : ‘Dommage de ne pas l’avoir vécu au moment où ça se passait’ ». – Marc Savlov, The Austin Chronicle