Going Underground, american punk 1979-1992, George Hurchalla, Chroniques de Lecteurs

GOING UNDERGROUND – american punk 1979-1992
GEORGE HURCHALLA

Edition française de GOING UNDERGROUND

(Chroniques de lecteurs traduites de l’anglais par Paul Vincent)

par Dean Gragg (Rock Zones United States) :

« The Best Book on Punk & Hardcore« , 8 février 2009

« En couverture, le mec qui vous fixe du regard en faisant un doigt c’est ‘Biscuit’, le chanteur des Big Boys. Cela vous indique immédiatement que ce n’est pas un livre myope de plus sur l’histoire du punk/HC, mais que c’est en fait le livre le plus complet édité sur ce genre musical. À l’intérieur, vous trouverez des écrits détaillés traitant du développement du punk et du hardcore en Amérique du Nord, avec une attention méritée prêtée au Midwest, au Canada et aux scènes moins cosmopolites où les punks ont dû lutter deux fois plus dur que leurs pairs des grandes villes pour que cela se produise. Naturellement, il est toujours question des grosses pointures de la côte Est et de la côte Ouest, mais cela parle également de groupes comme les Zero Boys, Die Kreuzen, Hüsker Dü, etc., sans compter tous les groupes essentiels du Texas comme les Big Boys, les Dicks, Really Red, MDC, DRI… Hurchalla montre le punk et le hardcore tel qu’il était vraiment aux USA et au Canada ; un réseau underground prospère de jeunes et de groupes à travers tout le pays. C’est de loin le meilleur point de départ pour n’importe qui s’intéressant au punk et au hardcore, aucun autre livre ne s’en approche autant. Et comme un vrai punk, Hurchalla a sorti ce livre par sa minuscule édition, sans aucune aide financière d’entreprises comme Sony ou MTV, au contraire de quelques autres livres qui ont fait appel à ces sociétés. » – Dean Gragg

par Brian Gta (Californie ):

« Going Underground is awesome!« , 28 juillet 2006

« Going Underground est impressionnant ! C’est mon premier livre de George Hurchalla, mais si c’est une indication de ses qualités d’écriture et de sa connaissance des sujets qu’il couvre, alors il a un avenir brillant devant lui dans l’édition. Going Underground, c’est l’histoire rarement racontée (et souvent inexactement pourrais-je ajouter) de la scène musicale punk hardcore des Etats-Unis. Non seulement Hurchalla parle de ses propres expériences au cours de cette période, mais il inclut également de nombreuses autres personnes qui furent impliquées, et l’auteur fait fort de ne pas se contenter d’interviewer les mêmes anciens qui ont déjà été cités en référence un million de fois. Ce livre est également plein de photos de l’époque jamais vues auparavant. Ce qui rend vraiment particulière l’écriture d’Hurchalla, c’est la manière dont ce dernier connaît et comprend son sujet, et son travail n’est jamais ressenti comme celui d’un ‘expert’ vieux jeu qui connaît tout. Ce livre est destiné à quiconque est intéressé par ce mouvement musical et il pourra plaire autant aux vétérans qu’aux tout débutants. Je ne peux pas assez le recommander. » – Brian Gta

par Rising Poppy (Michigan):

« A must read for any fan of hardcore punk« , 21 décembre 2007

« Un must à lire pour tout fan de punk hardcore. C’est sans aucun doute l’un des meilleurs travaux non-fictionnels que j’aie jamais lus, et j’en lis beaucoup. Tout fan de la scène hardcore américaine trouvera ce livre non seulement instructif, mais extrêmement distrayant. Hurchalla a fait un travail remarquable en couvrant la scène nationale dans son ensemble. Tant de livres édités sur le sujet couvrent seulement les plus grandes scènes de Los Angeles, New York, Washington DC, etc., mais dans celui-ci vous pouvez enfin avoir connaissance des scènes underground d’endroits comme Philadelphie (Pennsylvanie), le Texas, Cincinatti (Ohio) et Vancouver (Canada). Je craignais que l’auteur se soit principalement concentré sur l’information des régions dont il était le plus familier (la Floride et la Pennsylvanie) mais il a vraiment fait une large recherche et couvert le pays dans son ensemble. Je ne m’attendais pas à trouver quoi que ce soit concernant les régions qui me sont les plus familières, Detroit et Columbus, alors j’ai été très content de voir que des pages étaient consacrées à des groupes comme les Necros et Scrawl. Si vous hésitez encore à acheter ce livre, je vous le recommande vivement ! Vous ne serez pas déçus. » – Rising Poppy

par Cris (Angeles, Baby) :

« The best of the post-punk histories« , 24 juillet 2006

« La musique est inextricablement liée à l’autobiographie. Il y a des albums que vous adorez, pas intrinsèquement pour les chansons, mais pour le fait que dès l’instant où la première note jaillit du haut-parleur, vous vous retrouvez à nouveau à l’âge de 16 ans pendant un moment.

Dans Going Underground, Hurchalla n’hésite pas à mettre sa propre vie en avant et au centre de la narration. Ce livre n’est pas un historique des groupes à la manière du livre Our Band Could Be Your Life, de Michael Azerrad, cependant, il est truffé de citations formidables, d’anecdotes et de douzaines d’interviews géniales de groupes incroyables. Les Big Boys, Naked Raygun, Articles of Faith, les Dead Milkmen, Scrawl, Minutemen et des centaines d’autres au fil de la lecture.

On ne retrouve pas non plus ce penchant commérage-indé du livre American Hardcore : a tribal history, de Steven Blush. Au total, c’est une histoire des différentes scènes, se concentrant souvent sur celles dont vous n’avez jamais entendu parler, comme à Lawrence, Kansas, ou à Des Moines, Iowa. C’est une histoire du punk et du hardcore basée sur des personnes qui ont rendu l’activité de ces scènes possibles : fans, auteurs de zine, musiciens, tenanciers de club.

Il est cependant beaucoup question d’Hurchalla lui-même. Son voyage à travers la scène hardcore est tellement plein de respect, d’étonnement et de joie que le livre entier s’anime au cours de ses histoires. Il passe des reportages aux interviews à de courtes anecdotes personnelles, nerveux et rapide comme un morceau de Wire, qui ne manque jamais d’électrifier.

En fin de compte, tout comme le livre d’Azerrad, Going Underground, révèle que cette scène musicale qui, de l’extérieur, ne paraissait souvent que coléreuse et violente, a été construite et maintenue liée grâce à l’amour qu’y mettaient ces gens. Et de toute façon, il est impossible d’avoir un mauvais livre avec Randy Biscuit en couverture. » – Cris